Carter T17

Bonjour à tous,
Je ne suis inscrit depuis 2019 mais c'est le premier sujet que je publie. Je ne suis pas un féru de l'informatique ! Encore moins des claviers !
Tout d'abord merci pour toutes les informations que le forum met à disposition et qui sont autant d'aides précieuses.

Je possède un carter T17 mais il est dépourvu de capot cache courroie.
Y aurait-il un membre qui pourrait me communiquer les dimensions du capot cache courroie afin que je puisse le réaliser ?
Si quelqu'un a la brochure de l'éclaté je suis aussi preneur car celle que j'ai trouvée est de piètre qualité.

Merci par avance.

Georges

Bjr Georges.
Votre T17 est un pont avec roue avant?
Si ok, je dois avoir qq info dessus.
Je possède ce type et une doc de mémoire.
Michel

Bonjour à tous,
Oui bien sûr, l'éclaté est une bonne base pour refaire un carter de protection.
Faut se rappeler que le T17 fait partie des pont pour des petits moteur 1Z10.
J'ai toute la doc de 1963 pour le petit moteur et ses accessoires.
voici la vue qui peut t'aider, repère 114:
Attention aux références de la nomenclature, il y a plein d'erreurs de saisies, je suis en train de la décortiquer.




Merci Michel si en plus tu as cette pièce,
André

Bonjour Michel, Bonjour André,

Merci pour vos réponses rapides, pertinentes et pleines de cordialité.

C'est exactement le carter objet de l'éclaté transmis par André, que je remercie particulièrement pour la mise à disposition du document.

Michel, si vous disposez de la même machine T17, pouvez vous me transmettre les cotes et rayons du capot. Si vous êtes vendeur de cette pièce, bien entendu je suis intéressé, faites vôtres prix.

Dans l'attente de vous lire, je vous souhaite une belle soirée.

Georges71

Bonjour Georges, bonjour à tous,

Merci, pour ta reconnaissance, notre but ici est de nous entraider au profit des nos machines.
J'espère que Michel va pouvoir te dépanner, sinon c'est la fabrication, donc du temps.
La tôlerie à plier cela va encore, mais quand il faut souder ou braser faut maîtriser la forme, pas évident.

Comme je l'ai dit précédemment, il y a énormément d'erreurs de saisie sur cette nomenclature.
La majorité des erreurs proviennent de la lecture des infos manuscrites à recopier pour effectuer l'impression dactylographié sur papier.
Ainsi on lit 2 à la place de 5 ou l'inverse; 1 à la place de 4 ou l'inverse, des dyslexies sur une référence (norme DIN par exemple 934 devient 439), et j'en passe....
Il y a aussi les absences d'informations importantes comme la norme de référence, la dimension d'une rondelle, d'un joint, d'un ressort, d'une vis et même d'un écrou.
C'est en croisant avec d'autre éclatés que l'on peut lever beaucoup de ces erreurs et obtenir un document "corrigé" et un peu plus complet.

Pour finir avec cette nomenclature E 183 qui date de 1963,
au repère 48 il existe une autre référence pour la même vis : il s'agit de 73.33.225 Vis hex. HM12-40 selon norme DIN 931;
au repère 84 la référence 73.95.010 concerne un axe d'entraînement pour les ponts mais avec une limite qui n'est pas dit.
Il faut y rajouter "jusqu'au numéro de série 485000".
A partir du n° 485001 c'est la référence 73.95.089 qui s'applique selon la même nomenclature imprimée en 1969.
Ce qui veut dire qu'une fois de plus des pièces ne sont pas interchangeables.
N'ayant pas ce pont sous la main, je ne puis dire ce qui change, peut-être en dimensions.
Si cela intéresse je peux mettre ici la nomenclature avec les corrections que j'ai pu apporter.

Pour la culture générale, concernant la Méthode d'impression :
La méthode est ancienne et permettait de faire des centaines de copies d'une page avec une seule plaque de cuivre passé au perchlorure.
Cette plaque était recouverte de produit photosensible pour transposer les écritures un peu comme on le ferait à partir d'un négatif sur du papier photo.
Une fois passé dans les bains la plaque faisait apparaître les écrits de couleur noîratre qui vont protéger le cuivre de l'attaque au perchlorure.
Une fois tous les traitements effectués, la plaque recevait un détergent-nettoyant pour rendre mouillable le cuivre vis à vis de l'encre.
Sur la plaque il restait le texte écrit par le cuivre protégé. Là où le cuivre avait été "mangé" par le perchlorure, cela constituait la partie qui n'imprimerait rien sur le papier.
Il ne restait plus qu'à mettre du papier dans la machine, tourner la manivelle et c'est parti...surveiller un peu aussi la qualité des impressions...
Papier, pas n'importe lequel, d'abord de type buvard puis par réduction des coûts un papier semi-glacé.
Ce dernier papier était propre à recevoir une belle copie sur une face mais un peu moins bien sur l'autre, défaut dû à la fabrication du papier.
Par contre on ne devait pas mettre ses doigts sur la feuille avant le passage dans la machine, sinon on polluait tout...
L'encre aussi apportait un peu de gras, qui gâcher aussi une partie des résultats.
Il fallait aussi nettoyer la plaque assez souvent, si l'on ne voulait pas voir toutes les lettres e , a d, p, q, soient avec le centre rempli,
si l'on ne voulait pas voir des taches parasites un peu partout...
Méthode aujourd'hui que l'on considère archaïque mais les imprimés sont là pour signer une époque où on faisait ce que l'on pouvait à pas trop cher.

bon voilà un peu connaissance sur ce qui se faisait autrefois, je l'ai découvert par hasard et examinant certains documents et me posant plein de questions...
Bonne journée à vous, André

Bjr.
Je viens de regarder ma machine avec son T17, mais je n'ai pas de carter dessus. Oups!

Pour info je possède aussi un pont de T27 avec 1 embrayage intermédiaire.
Bon a midi.
Michel

Bonjour Michel,
Tu le vendrais ? Je prendrais le tout. Faudra voir pour le colisage comme d'hab.
André

André.
Pour le moment, il m'est bien utile pour passer entre les rangs.
Qu'est-ce qu'il t'intéresse le plus? Le moteur, le pont T17 avec sa roue ou la fraise dessous?
Au fait: t'as récupéré tes 2 colis?
Michel

Bonjour Michel,
Je me disais aussi, il est bien entretenu, comme si l'on s'en servait régulièrement.
Désolé, donc.
Pour répondre à ta question, un SACHs identique avec son carbu et même sans le réservoir m'intéresse.
Mais cela ne presse pas.
Les colis je les ai récupéré. Super emballage, merci. J'ai vu le réservoir, pas grave, je pense avoir une solution de replis sinon réparation par brasure si étanche.
Le reste est correct, j'ai vu 2 volants magnétiques...
Encore merci, le courrier part tout à l'heure.
André

Bonjour à tous,

Merci pour vos messages, recherches et renseignements.

Je vais programmer la réalisation du carter de protection de la courroie en partant des mesures prises sur la machine et de sa représentation issue des publicités de l'époque.




Mais peut être que d'autres membres auraient la pièce, ce qui serait plus précis. Il semble cependant que ce carter soit relativement rare.

Pour l'instant, je me sers du T27 sur T2 pour sarcler et butter entre les rangs de haricots et de Pommes de Terre. Mais j'ai deux parcelles distantes et je dois trimbaler la machine de l'une à l'autre. Avec le T17 je pourrai stationner une machine par parcelle.

Michel, vous utilisez le carter sans la protection des courroies, cela ne pose pas de problèmes? Je pourrais donc mois aussi m'en servir ainsi dès cette année sans attendre la réalisation de la pièce ?

Si cela peut vous servir, je vous joins la nomenclature dont je dispose. Le schéma quant à lui est quasi illisible.




Désolé, je ne maitrise pas encore la taille des images. J'ai déjà mis du temps à découvrir l'insertion d'une image !!! La maitrise de la taille viendra.

Je vous souhaite à tous une belle soirée. Bien à vous.

Georeges71

Bonjour Georges,
Pour l'insertion des images c'est parfait, rien à changer continu comme cela.
Merci au passage pour la nouvelle édition de la nomenclature E  183. Elle doit dater de 1967 à 1969.
Pour le schéma "illisible" on peut jouer sur le paramétrage du scanner soit tout en couleur, soit en niveau de gris voire carrément en noir et blanc.
La variation du contraste et de la lumière apporte des résultats. Après je reprends souvent les images avec un autre logiciel pour améliorer la lisibilité.

Le carter est avant tout pour se protéger, la courroie peut attraper un objet et l'envoyer comme une fronde, mais la vitesse est assez lente.
Une simple tôle plane découpée à la forme de l'environnement peut suffire en attendant mieux avec un rebord tout autour.
Assemblage par brasure par exemple pour le rebord après pliage local.
Il se peut que ce carter soit en plastique dès sa conception. Ceci expliquerait qu'une fois cassé il ne soit pas conservé.

Je me suis permis de reprendre les documents reçus afin de corriger des indications au niveau de la visserie (souvent des erreurs de saisies ou de relecture à partir d'infos manuscrites), de rajouter des renseignements techniques comme les diamètres, les normes absentes, les désignation incomplètes, etc... Le but unique de cette démarche que je conduis est d'enregistrer les info dans un grande base de données est d'obtenir une homogénéité globale pour chaque document et de comprendre les évolutions des indices. Comme je venais de faire la E 183, je l'ai reprise. Certaines erreurs sont différentes par rapport au document de novembre 1963...
Les voici :



Comme tu peux le constater j'ai travaillé aussi le document pour sa lisibilité.

Bien à toi, André

Bonjour André,

J'ai pris un peu plus de temps ce matin pour regarder l'impressionnant travail de recherche effectué pour mettre à jour le document technique du T17. Je me sers régulièrement des éclatés sans être entré ainsi dans ce niveau de détails. Je n'ai qu'un mot BRAVO.

Maintenant que je suis mieux familier avec la production des messages sur le forum, je vais faire appel à vos connaissances pour d'autres machines, en créant de nouveaux sujets tels : Tondobroyeur Carroy-Giraudon : Pulvérisateur (atomiseur) T22.

Merci de faire vivre ainsi les produits d'une société qui m'est très chère. Je suis régulièrement en contact avec des anciens ou fils d'anciens de l'usine de Macon (71) qui sont tout aussi attachés à ce qui fut un fleuron de notre industrie.

Je vous souhaite une belle journée. Bien à vous.

Georges71

Georges71 a écrit:Bonjour Michel, Bonjour André,

Merci pour vos réponses rapides, pertinentes et pleines de cordialité.

C'est exactement le carter objet de l'éclaté transmis par André, que je remercie particulièrement pour la mise à disposition du document.

... je vous souhaite une belle soirée.

Georges71

Bonjour Georges,
Tu semble intéressé par l'ensemble des docs pour ce petit matériel, peut-être même pour le moteur 1z10 .
si c'est le cas, n'hésite pas à me demander, je peux te faire suivre tout ce que j'ai et avec les évolutions (indices).
Soit en version sans annotations, soit avec les annotations, voir les 2.

tu voudrais voir la base de donnée actualisé au quotidien ? Je peux te mettre en lien.

Faire vivre les produits d'un société qui aurait pu éviter le dépôt de bilan.
Oui il m'arrive de converser avec les fils de ceux qui ont travaillés dans cet entreprise et qui ont vécu les derniers jours...
Grossir c'est bien si cela correspond à un réel besoin.
Mais vient un jour où le nombre de clients contentés est maximum et c'est aussi la fin des haricots.
La gestion d'une entreprise suppose un équilibre bien ajusté.
Le comble : abandonner la système TERRA avec les ponts B30 et B32, système qui a été le fleuron technique de l'entreprise...
Tout cela pour s'occuper d'une concurrence nippone en cours.
Ce développement à la hâte a aussi contribuer à baisser la qualité, à mécontenter des clients, et le bavardage a fait le reste.
Le résultat réel, le tout premier dossier de définition du T 114 est parti chez Jikov (maintenant VARI).
C'est le seul dossier qui a survécu pour faire le premier T116 sous licence (ce n'est pas le même que le 1Z11 - T116 de Motostandard)
et des produits sont encore adaptables...

Queqlue fois je me demande si j'avais 30 ans de moins, remonter une entreprise pour fabriquer des pièces pour ces machines ... on peut rêver.
Bien à toi, André